Les vitamines leur rôles, ou les trouver ?

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Les vitamines leur rôles, ou les trouver ?

Les vitamines ont un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l’organisme, lorsque des carences apparaissent c’est signe d’un déséquilibre et potentiellement un terrain propice à la manifestation de diverses maladies.

Attention à l’excès de vitamines est préjudiciable mais seulement dans le cas ou elles sont de synthèse, si elles sont naturelles dans le cadre de  l’alimentation elle ne feront jamais mal !

Les vitamines sont source de bonne santé mais il ne fait pas oublier l’importance des  oligo-éléments.

On les trouve dans l’alimentation et dans l’exposition au soleil pour la vitamine D.

Elles sont présentes dans les légumes et les fruits mais aussi dans les viandes et laitages pour certaines. La meilleure source de vitamine se trouve dans les légumes fais et plus particulièrement les graines germées.

Les graines germées contiennent les vitamines liées à ces graines mais elle sont multipliées par 10 ! L’avantage des graines germées est que vous n’avez pas besoin d’en manger grande quantité, une petite poignée de lentilles ou de soja germé jetée sur la salade et vous voila une salade hypervitaminée !

 

Azukis (haricots japonais)

Fenugrec

Lentilles

Luzerne

Poids chiche

Soja vert

 

B1 – B2

A – B – C

A – B1 – B2 – B12 – C – E

A – B1 – B2 – C – D – E – F – K – U

B1 – C

A – B1 – B2 – B5 – B6 – C – E pp – B8 – H

 

Avoine

Blé

Maïs

Millet

Orge

Riz

Sarrazin

Seigle

B1 – B2 – B3 – B5

A – B1 – B2 – B5 – B6 – B9 – E

B2 – B3 – B5 – B6 – B9 – E

A – B1 – B2 – C

B1- B2 – B5 – B6 – B12 – C

B1 – B2 – C

B1 B2 – B5 – P

B – C – E

Sésame

Tournesol

A – E

C- E

Carotte Provitamine A
Cresson A – B1 – B2 – C
Radis A – B1 – C

 

LISTE DES VITAMINES, PROPRIÉTÉS ET INDICATIONS PARTICULIÈRES

Les nutritionnistes ont découvert les graines germées riches en toutes Sortes de vitamines, chacune d’elles possédant ses propres caractéristiques.

 VITAMINE A (axérophtol). Dite de croissance, anti-infectieuse, anti-xérophtalmie. Équilibre les échanges de la construction cellulaire. Contribue à la nutrition des parties les plus solides de la structure du corps, comme les os, les cartilages, les parties cornées et velues, les canaux sanguins, les parties résistantes des organes digestifs et de la peau ainsi que la graisse. Agit sur l’hypophyse.

Conditionne la croissance, par action frénatrice sur la glande thyroïde. Maintient l’intégrité de l’épithélium (peau, muqueuse respiratoire). Joue un rôle général dans le développement des tissus. Contribue à la rénovation de la cellule rétinienne.

Antiseptique naturel, s’oppose à la prolifération microbienne sur les muqueuses respiratoires et génitales. 

La carence de vitamine À peut amener : prédominance surrénalienne, hypothyroïdie et surtout hypo-fonction génitale, également troubles visuels (héméralopie), sécheresse de la conjonctivite oculaire (xérophtalmie), altération de la cornée, amaigrissement par dénutrition, atrophie des cellules de la peau et des muqueuses, friabilité des ongles, malformation du fœtus pendant la gestation, arrêt de la croissance. Le carotène ou provitamine A prévient l’avortement, peut être transformé, par le foie,-en vitamine A.

VITAMINE B1 (thiamine).

Préside à l’équilibre nerveux, contre la constipation et le béribéri. Aide les enzymes à rendre possible aux cellules l’absorption de l’oxygène, assimilation des glucides, synthèse es lipides, régule la tension artérielle. Sa présence est nécessaire pour assurer l’oxydation des hydrates de carbone.

VITAMINE B2 (riboflavine).

Participe à la respiration des tissus. Carence : gerçures des lèvres, dilatation des capillaires de l’œil avec sensation de brûlures et démangeaisons.

VITAMINE B3 (nicotinamide).

Agit en coenzyme dans le mécanisme du métabolisme hydrocarburé. VITAMINE BS (acide pantothénique). Exerce une action stimulante et protectrice sur peau, muqueuses, ongles, poils (croissance et pigmentation), cellules du foie, dont la carence provoque troubles du foie, dégénérescences des muqueuses respiratoires et gastro-intestinales.

VITAMINE B6 (pyridoxine).

La carence en vitamine B6 occasionne des troubles cutanés, digestifs, hématologiques et neurologiques pouvant conduire à des convulsions et polynévrites. La vitamine B6 participe avec la vitamine E, à la synthèse du magnésium.

VITAMINE B9

Une carence, sans doute consécutive à une > maladie du tube digestif, peut être à l’origine d’une anémie mégaloblastique, surtout pendant la grossesse. 

VITAMINE B12 (cyanocobalamine)

La vitamine B 12 est dite antianémique, étant donné le rôle stimulateur, qu’elle joue dans la fabrication des globules sanguins. Elle agit également sur les phénomènes de croissance et est un élément protecteur du cœur. Elle s’élabore dans le foie. Le malt d’orge est un des aliments les plus favorables à sa formation. Selon Rohtgi (voir bibliographie) : la teneur générale en vitamine B12 concentrée dans les lentilles, pois et pois chiches peut augmenter de 450 à 550 % après 2 à 4 jours de germination.

VITAMINE H, VITAMINE B8 (Biotine). *

Substance organo-soufrée appartenant au groupe des vitamines B. Vitamine anti séborrhéique. C’est également un facteur de croissance nécessaire à de nombreux organismes.

VITAMINE C (acide ascorbique).

Son rôle protecteur est bien connu. Elle assure notamment une meilleure résistance au froid et devant les agressions bactériennes, stimule les fonctions enzymatiques du foie et transforme le cholestérol en acides biliaires, se comportant ainsi en agent de régulation. Elle prévient par ailleurs la formation de certaines formes de l’acide anthranilique, présent dans l’urine des fumeurs et précurseur du cancer de la vessie. L’absence ou la carence détermine : scorbut (tuméfaction et hémorragie des gencives, chute des dents, rupture de vaisseaux sanguins), liquéfaction de la substance intercellulaire maintenant la cohésion des cellules dans les tissus organiques, hémorragies diverses, notamment dans les articulations, celles-ci peuvent occasionner, à la fin de l’hiver, des douleurs ressemblant à celles des rhumatismes, maladies du sang, dystrophies osseuses et dentaires, affections du tube digestif, tuberculose, faiblesse musculaire, asphyxie cellulaire (exemple :cellulite), insuffisance des surrénales et du lobe antérieur de l’hypophyse. La mortalité due aux maladies + la malnutrition durant la première guerre mondiale ont accéléré des études pour établir quels nutriments pourraient servir aux combattants afin d’éliminer le scorbut.

Par suite en Inde, Grieg (voir bibliographie) confirme la valeur particulièrement antiscorbutique des pois, lentilles, pois chiches germés.

VITAMINE D (dite antirachitique).

Facteur d’utilisation rationnelle du calcium et phosphore, la vitamine D réside, dans l’organisme, à l’état potentiel. Elle ne devient vraiment active que lorsqu’elle est complétée (ou valorisée) par un principe voisin, résultant de la transformation de certaines substances sous l’effet des radiations solaires.

Recommandée dans : rachitisme, tétanie, ostéomalacie, Spasmophilie, engelures, croissance difficile, prédisposition aux caries dentaires. Influe sur les parathyroïdes. Son défaut provoque un développement anormal du tissu cartilagineux de l’os et il ne se fait pas de cellules osseuses.
VITAMINE E (alpha-tocophérol). 
Conditionnant le développement sexuel, cette vitamine agit également sur l’hypophyse et la thyroïde ; elle intervient, d’autre part, dans la division et les oxydations cellulaires. Sa carence peut être à l’origine de stérilité ou d’impuissance (avec intervention d’autres facteurs), de déficience des glandes génitales, de diminution de l’activité neuro-musculaire, de troubles d’oxydations des graisses, d’anomalies anatomiques, de prurit vulvaire, certains eczémas et ulcères variqueux avec sclérose.
VITAMINE F (acides gras non saturés). 
C’est un élément de croissance et de régénération de l’épiderme.
VITAMINE K (phylloquinone).
Antihémorragique, cette vitamine est nécessaire contre l’hémophilie et toutes prédispositions aux hémorragies. Son absence peut provoquer l’anémie et une diminution de la coagulabilité sanguine.
Certaines fermentations bactériennes du côlon entretiennent chez l’homme une source de vitamine K, alors que l’intestin du nouveau-né en est à peu près dénué : d’où la fréquence, chez le nourrisson, d’hémorragies dues à la carence de vitamine K. Il y a donc nécessité,
dans l’allaitement artificiel, d’ajouter du jus d’orange, de tomate et aussi de légumes verts, en cas de saignements fréquents. Dans l’allaitement maternel, la vitamine K est retransmise au nourrisson par le lait de la mère des nouveau-nés, des tuberculeux, des hépatiques : également d’œdèmes et de certains phénomènes oculaires où la résistance des |
capillaires rétiniens s’abaisse (hémorragies rétiniennes).

VITAMINE PP (acide nicotinique).
Son absence ou sa carence se manifestent par : crevasses, ulcères,
pellagre, aphtes récidivants, certains lupus, troubles de la digestion et
de la nutrition, du système nerveux et de la peau, maladie de Gee
(infantilisme intestinal), déséquilibre musculaire. 

VITAMINE U
Facteur protecteur des muqueuses digestives, elle participe aussi à la
Synthèse des protéines et favorise les cicatrisations. Très fragile, elle
est détruite par la cuisson.

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